Oyez, oyez, braves gens, le rondeau
Du pauvre Momo qui va au boulot.
Ce si noble animal, par petits sauts,
Chaque matin, arrive à son bureau,
A l'heure pile, ni trop tard, ni trop tôt.
Pour honorer ses traites, notre Momo
Fait trente-cinq heures, c'est vraiment pas de pot,
Au lieu de profiter de son dodo.
Il n'y aura jamais assez de mots
Pour évoquer le calvaire du Momo,
Triste victime d'une vie de prolo.
Seuls les syndicats se firent l'écho
Du dos rond du Momo qui va au boulot.
(C) Monique THOMIERES
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire