jeudi 3 janvier 2013

Thème d'écriture : l'armoire



Selon Gaston Bachelard,
 L’esthétique du caché, du secret et de l’intrigue, se développe notamment
à travers des images poétiques du tiroir, du coffre ou de l’armoire, un espace
réduit, dont les limites imaginaires sont infinies. Le monde du placard est
toujours habité, particulièrement lorsqu’il est clos, car il renferme alors bien
plus de mystères.
 D’après l’auteur, le tiroir prend tout son sens dans l’image poétique et
révèle alors son immensité, au contraire de la métaphore qui le réduit à une
case de rangement

 Au-delà de la métaphore qui les réduisent à des cases de rangement, on
trouve caché derrière les tiroirs, coffres ou armoires, le modèle de l’image
poétique de l’intime.
Bachelard cite Milosz en ces termes : « l’armoire, toute pleine du tumulte muet
des souvenirs », indiquant ainsi la valeur intime que peut prendre l’armoire.
On révèle donc à travers ces objets l’esthétique du caché, du secret, de
l’intime. Un espace réduit, dont les limites imaginaires sont infinies. Le monde
du placard est toujours habité, particulièrement lorsqu’il est clos, car il
renferme alors bien plus de mystère comme le souligne Rimbaud dans ces
vers :
 « L’armoire était sans clef…
 …joyeux murmure. »
Les coffres et autres tiroirs ne sont en fait que les images poétiques de notre
intimité la plus profonde.

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